Après quatre jours de garde à vue suivie de l’ouverture d’une information judiciaire requise par le procureur de la Répu­blique, Mme Rose Wardini est rentrée chez elle. Soulagée, sans doute !

Le juge d’instruction du premier Cabinet du Tribunal de grande instance Hors classe (Tgi) de Dakar, Oumar Ma­kham Diallo, a placé l’ancienne candidate à la Présidentielle, accusée d’avoir caché sa double nationalité, sous contrôle judiciaire.

Leader du mouvement «Sénégal nouveau», qui s’apprêtait à battre campagne avant que le report de l’élection présidentielle ne soit décidée samedi, Rose Wardini est poursuivie pour «escroquerie au jugement, faux en écriture authentique et publique, inscription sous une fausse qualité et inscription tendant à dissimuler une incapacité, souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sur sa présence sur une liste».

Déférée au Parquet de Dakar lundi après une journée à la Cave du Palais de justice, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle avait fait l’objet d’un retour de Parquet. Mme Wardini a été mise à garde à vue vendredi par la Division des investigations criminelles (Dic). Elle est accusée d’avoir «caché» sa double nationalité au Conseil constitutionnel au moment du dépôt de sa candidature.

Initialement prévue le 25 février prochain, l’élection présidentielle se tiendra le 15 décembre prochain. Une nouvelle date votée en séance plénière par les députés.

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