Grâce à la promptitude des accompagnants des malades et aussi du personnel, la pédiatrie de l’hôpital Thierno Mansour Barro de Mbour a échappé à un incendie. Pourtant, la direction avait demandé un audit de toutes installations au Cossuel.

Par Alioune Badara CISS – Après les hôpitaux de Linguère et de Tivaouane, le centre de santé Thierno Mansour Barro a frôlé la catastrophe ce samedi. En effet, le service de la pédiatre a failli brûler à cause d’un court-circuit. Le feu, qui commençait à se propager, a été vite maîtrisé avant même l’arrivée des secours. Ce qui a permis aux accompagnants des malades et au personnel de l’hôpital de sortir très rapidement les bébés. Plus de peur que de mal car, ils ont été relogés dans d’autres salles en attendant que le circuit soit revisité et réparé. Pour éviter ce qui s’est passé à Tivaouane et Linguère, où plusieurs bébés ont péri lors d’un incendie ravageur, Dr Fatou Diop, la directrice de l’hôpital de Mbour, avait annoncé le 21 juin 2022, lors d’une visite de la Commission santé du Conseil départemental de Mbour, qu’elle avait anticipé en 2021 en sollicitant la protection civile pour une évaluation de ses bâtiments et de ses installations. Et le rapport était disponible. «Par rapport au drame de Tivaouane, nous avons saisi le Cossuel pour un audit plus approfondi des installations électriques, une première mission est venue ici jeudi dernier et on attend les recommandations pour dérouler le plan d’action. On est en train de le mettre en œuvre», avait assuré la directrice de l’hôpital. Malgré les assurances, l’hôpital a failli connaître un incendie à l’instar de Linguère ou de Tivaouane.

Il faut rappeler que l’hôpital Thierno Mansour Barro a hérité des locaux du district sanitaire de Mbour. Ce qui fait que cet établissement de santé publique avait fait un projet d’établissement étalé sur 5 ans. «Nous avons un projet sur 5 ans, mais nous n’avons pas eu les financements attendus parce que l’hôpital ne peut pas produire suffisamment de ressources pour investir sur des bâtiments à hauteur de milliards. Le projet d’établissement était à hauteur de milliards et ce n’est pas sur financement propre qu’on peut le faire. Nous avons eu l’accompagnement de partenaires comme le Conseil départemental mais d’autres partenaires comme des Ong ou associations qui nous ont permis de réfection des bâtiments, d’augmenter des locaux mais cela ne suffit pas», avait déploré Dr Fatou Diop. Désormais, l’heure est grave…

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