On en sait un peu plus sur les circonstances de la mort de Mamy Doura Diallo et son bébé qu’elle était en train de mettre au monde au centre de santé de Kédougou. Selon les premiers éléments de l’enquête, relayés par Libération dans son édition de ce jeudi, la victime, 37 ans, devait initialement accoucher par césarienne comme pour son premier enfant. Mais le gynécologue décide que ce sera par voie basse.

Pendant au moins trois heures (16h-19h), mardi dernier, l’opératrice économique a poussé sur la table d’accouchement. Selon le journal, seule la tête du nourrisson était sortie. C’est au moment d’extraire le reste que l’équipe médicale a arraché la tête du bébé.

Pour sauver Mamy Doura Diallo, la décision est prise de procéder à une césarienne. Mise sous anesthésie générale, alors qu’elle avait une hémorragie interne, la victime décédera d’une crise cardiaque.

Pire, selon Libération, l’équipe médicale a tenté d’étouffer l’affaire. Mais c’était sans compter un dénonciateur anonyme, qui a alerté le procureur de Kédougou.

Ce dernier a requis la gendarmerie, qui s’est rendue sur les lieux et a constaté les faits avant de procéder à l’arrestation de Léon Mbada Faye, le gynécologue, Abdou Aziz Dioum, l’anesthésiste, et Bacary Diakhaté, l’infirmier.

Le trio est depuis hier, mercredi, en garde à vue.

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