Depuis l’annonce du verdict de l’affaire Sweet Beauté opposant le leader de Pastef, Ousmane Sonko, à la masseuse Adji Sarr, le Sénégal est plongé dans une violence inouïe. Plusieurs morts ont été notées et des biens publics et privés saccagés et parfois pillés. Une situation que regrette la Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal (Lips).
Dans un communiqué, elle se désole ‘’de n’avoir pas été entendue, malgré ses multiples adresses à l’opinion nationale et internationale sur les risques de tension qui menaçaient notre pays’’.
La Lips déplore la situation faite de peur et de grande incertitude des populations, face à l’avenir dans laquelle se trouve présentement le pays. ‘’La Lips demande au chef de l’Etat de prendre la juste mesure de la gravité de la situation et d’user de toutes les prérogatives que lui confère son statut de chef suprême de la Nation, conformément à la Constitution, pour un retour à la paix et à la sérénité ; lui recommande, à cette fin, de poser des actes forts allant dans le sens de l’apaisement et de la désescalade ; appelle toutes les parties aux différents conflits à la base de la dégradation de la situation à la retenue au nom de la paix, de la cohésion sociale et pour l’intérêt supérieur de la Nation’’, lance-t-elle.
La Lips encourage le président de la République à la recherche des voies et moyens pour lever l’impasse actuelle dans lequel le pays se trouve.