La requête de Ousmane Sonko, déposée en septembre dernier devant la cour de la Cedeao a été retenue lundi pour jugement au fond. Me Juan Branco, l’un des conseils du leader du Parti Pastef, a plaidé, entre autres, la liberté pour son client et la restitution de ses droits.

L’affaire Ousmane Sonko est examinée au fond par le juge de la Cedeao.  Et Me Branco, le premier à prendre la parole, prie la cour de dire le droit :

« Nous vous prions de prendre les décisions qui s’imposent et permettre à M. Sonko d’être libéré sans craindre qu’il lui soit reproché une quelconque partialité » L’avocat franco-espagnol  a aussi prié  le juge communautaire, « au nom du peuple sénégalais de rendre à Monsieur Sonko ses droits , sa liberté ».

Une invite, dit-il, prononcée à quelques  semaines de la déclaration du conseil constitutionnel, listant les candidats officiels. Aussi demande t-il  à la cour de prendre une décision favorable pour que Sonko se présente à l’élection Présidentielle de 2024.

Me Branco a aussi écaillé le Sénégal, affirmant que « lorsqu’un Etat cesse d’appliquer ses propres règles, son autorité s’affaisse ».

Il a aussi plaidé la possibilité pour le Sénégal de se montrer à la hauteur de son histoire en libérant Ousmane Sonko en le réintégrant sur les listes électorales et en annulant la dissolution de son parti le Pastef.

Toutes choses qui lui font espérer en cette cour de la Cedeao qui « participera à sauver un Etat qui ne mérite pas cet effondrement qui déstabiliserait lourdement la région ».

L’avocat de Ousmane Sonko a aussi plaidé, entre aussi, la libération des détenus politiques .

Entre autres demandes des avocats de Sonko à la Cour :

Ordonner à l’État du Sénégal de s’abstenir de toute action susceptible d’aggraver le différend, notamment la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales et du fichier électoral; Ordonner le sursis à sa radiation des listes électorales en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 et le rétablissement de son nom sur ces listes et dans le fichier électoral, si la mesure a déjà été prise;  Ordonner la suspension par l’État du Sénégal de la mesure de dissolution du parti PASTEF, ainsi que le rétablissement provisoire de ce parti dans ses droits politiques; Ordonner à l’État du Sénégal de ne prendre aucune action pouvant entraver les activités politiques légales du parti PASTEF jusqu’à ce que la Cour rende sa décision, et dans tous les cas, jusqu’après l’élection présidentielle de 2024; Ordonner à l’État du Sénégal de mettre fin à la détention provisoire d’Ousmane Sonko et d’envisager des mesures alternatives à la détention qui ne portent pas atteinte à ses activités politiques.

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