La Cour suprême va se pencher, ce vendredi 22 décembre, sur l’affaire Ndiaga Diouf. Barthélémy Dias a saisi la Haute juridiction pour dénoncer la décision de la Cour d’appel le condamnant à deux ans de prison dont six mois ferme et à verser 25 millions de francs CFA à la famille du lutteur tué en 2011 au cours d’une fusillade devant la mairie de Mermoz-Sacré Cœur qu’il dirigeait.

Pour Les Échos, cette affaire «installe le maire de Dakar dans une situation délicate, car il risque d’être sur siège éjectable si son pourvoi est rejeté». En effet s’il est débouté, fait remarquer le journal, «il n’aura plus les coudées franches pour gérer la capitale sénégalaise».

Mais Barthélémy Dias peut mettre un terme à la procédure. Seul demandeur, il peut se désister de son pourvoi, rapporte Les Échos. Dans ce cas, indique le journal, «la Cour suprême va en tirer les conséquences de droit», en prenant soit un arrêt de donner acte soit une ordonnance de donner acte.
«L’ennui est que dans ces conditions, l’arrêt de la Cour suprême restera définitif et produira ses effets», objecte la même source. Qui estime que «le maire de Dakar ou plutôt ses conseils sont ainsi dans l’obligation de poursuivre le combat et de le gagner pour sauver le fauteuil de leur client».

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