Alioune Ndao, ancien Procureur spécial de la Cour de Répression de l’enrichissement Illicite (CREI) estime dans Jeune Afrique que dans l’affaire Sweet Beauté, “il y a un doute manifeste qui aurait dû bénéficier à Ousmane Sonko”, condamné à deux de prison par une chambre criminelle à Dakar.

Selon le candidat à la Présidentielle de 2023, l’infraction retenue, à savoir la corruption de la jeunesse, “ne tient pas la route”. “Le juge aurait fondé l’infraction sur l’existence de rapports sexuels répétés, or cela relève uniquement des déclarations de la victime, car aucune expertise médicale n’a confirmé l’existence des rapports sexuels”, explique M. Ndao.

“J’ai été surpris comme tout le monde de voir que les juges ont abandonné le terrain du viol pour atterrir sur le proxénétisme”, affirme par ailleurs le fondateur du Parti pour la justice, la démocratie et le développement (PJ2D) Ande Doxal Deug.

M. Ndao a par ailleurs critiqué le fonctionnement de la justice sénégalaise : “On a beau vouloir être indépendants, le système actuel dont profite le régime ne permet pas un magistrat de l’être. C’est le principal frein de la justice”.

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