Brest n’est plus invaincu. Après avoir battu successivement le Sturm Graz, Salzbourg, avant de tenir en échec Leverkusen et de s’imposer face au Sparta Prague, les Bretons se sont inclinés contre le FC Barcelone (3-0), ce mardi, en Ligue des champions. Eric Roy n’a pas souhaité blâmer ses joueurs, estimant qu’ils avaient affronté meilleurs qu’eux à Montjuïc, après la rencontre. « On est tombé sur une équipe bien plus forte que la nôtre, tout simplement. Il faut aussi reconnaître que quand l’adversaire est bien supérieur, ça s’est traduit au score. Même si on a quand même des regrets parce qu’on prend des buts qui sont, à mon avis, évitables. Et puis le regret aussi, c’est de ne pas avoir un peu plus duré dans le match. On l’a vu quand on a failli réduire le score : on pouvait trouver une situation pour les mettre en difficulté. Je n’ai pas revu l’action, mais le hors-jeu ne doit pas être énorme. Après, que dire ? Tellement de maîtrise technique en face, tellement de connexions entre les joueurs. On sent qu’il y en a une bonne moitié qui joue ensemble depuis de nombreuses années… »
L’entraîneur de 57 ans n’a pas tari d’éloges sur la formation de Hansi Flick, l’une des meilleures au monde, d’après lui. « Il faudra en tous les cas en tirer des choses positives. Mes joueurs ont été confrontés à ce qui se fait de mieux en Europe, tout simplement. Donc, de se rendre compte de la différence, de se rendre compte de la qualité aussi. Se confronter, c’est apprendre et grandir. On a beaucoup dit qu’on était assez performants alors qu’on n’avait jamais joué un match de coupe d’Europe. Malheureusement, ce soir, on n’est plus invaincu. C’est vrai qu’on avait réussi à répondre sur les matchs précédents, ce n’était peut-être pas le gratin du niveau européen, excepté Leverkusen. Mais dans tous les cas, on avait répondu présent. Aujourd’hui, je pense que la marche était un petit peu trop haute… » Avec ce premier revers en C1, le Stade Brestois passe provisoirement à la 9e place du classement de cette phase de championnat. Barcelone est deuxième.