Le président de la transition du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema défendu la prise de pouvoir par l’armée au Gabon.
Le 30 août, le Gabon a basculé aux mains des militaires. Le général de brigade, Brice Oligui Nguema à la tête de la Garde Républicaine (GR) a renversé le président Ali Bongo Ondimba, mettant fin à un règne de plus d’un demi-siècle de la famille Bongo. Trois semaines après ce coup de force militaire, le Général dirige ce pays pétrolier d’Afrique.

Dans un entretien à Jeune Afrique, le Chef de la transition a refusé de qualifier la prise de pouvoir par l’armée de coup d’Etat. Le nouvel homme fort du Gabon parle plutôt d’un « acte de libération » du peuple Gabonais. « Ce n’est pas un coup d’État, mais un acte de libération », a-t-il déclaré au micro de Jeune Afrique.

Plus loin, le nouveau président est revenu sur les motifs de son action. « De façon générale, la prise du pouvoir politique par les militaires est motivée par la fragilité ou les défaillances du système démocratique. À cela s’ajoute la mauvaise répartition des richesses qui plongent le plus grand nombre dans l’extrême pauvreté », a-t-il expliqué.

Contrairement au Niger, le coup d’Etat au Gabon est consommé et la transition a déjà commencé. Plusieurs acteurs se disent favorables à une période de deux ans

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