Placé sous mandat de dépôt en mars dernier, Pape Ndiaye de Walf TV sera entendu le 23 mai au fond du dossier le concernant. Au terme de son face-à-face avec le juge du deuxième cabinet, le journaliste, qui est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, discrédit sur l’institution judiciaire, outrage à magistrats, mise en danger de la vie d’autrui et provocation d’un attroupement non-autorisé, pourra introduire une demande de liberté provisoire.

En vue d’obtenir le résultat escompté, le chroniqueur judiciaire peut compter sur trois messages portant sa signature et celles de la Coordination des associations de presse (CAP) et du PDG de Wal fadjri, Cheikh Niass.     

Le premier, rédigé par Pape Ndiaye lui-même, le 4 mars, est versé dans le dossier. D’après Libération, qui donne l’information, le mis en cause y fait amende honorable.

Le deuxième, adressé par la CAP au Président Macky Sall, le 31, en plein Ramadan, est un appel à «un élargissement dans les plus brefs délais du journaliste». Les auteurs de la correspondance y invoquent le «mois béni qui exalte le pardon, la pénitence et la tolérance».

Dans son adresse au chef de l’État, la CAP a rappelé le troisième message en faveur d’une libération de Pape Ndiaye. Il s’agit d’une lettre ouverte dans laquelle le PDG de Walf plaide pour que son agent recouvre la liberté.

Reste à savoir si le juge du deuxième cabinet sera sensible à ces plaidoiries.

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