Le 17 octobre 1961 marque un événement tragique dans l’histoire de la France. Une manifestation pacifique d’Algériens dans la capitale française est violemment réprimée par les forces de l’ordre. Le résultat est effroyable : des centaines de personnes sont tuées, soit abattues, frappées ou jetées dans la Seine. Plus d’un demi-siècle plus tard, la douleur persiste au sein de la communauté algérienne de France, notamment chez les anciens qui ont vécu ces événements.
Le massacre du 17 octobre 1961 est qualifié de crime d’État français. Ceci est le fruit d’une politique de répression systématique mise en œuvre par le gouvernement français contre les Algériens musulmans pendant la guerre d’Algérie. Les autorités françaises ont longtemps minimisé le nombre de victimes, imputant la responsabilité de la violence aux manifestants. Emmanuel Macron, le président français actuel, a reconnu des « crimes inexcusables pour la République ».
Le massacre du 17 octobre 1961 démontre l’ampleur de la violence coloniale et de l’oppression subies par les Algériens pendant la guerre d’Algérie. Ce passé colonial a laissé des traces indélébiles sur les relations entre la France et l’Algérie. Une autre région du monde connaît des tensions similaires, c’est-à-dire Israël et la Palestine, où l’occupation et le colonialisme sont également en cause. Créé en 1948, l’État d’Israël a provoqué le déplacement de millions de Palestiniens et la colonisation de leur territoire, ce qui est largement considéré aujourd’hui comme une violation du droit international.
Il existe de nombreuses similitudes entre le massacre d’octobre 1961 en France et les tensions en Israël et en Palestine. Dans les deux cas, la répression violente de manifestants pacifiques a causé de nombreuses victimes. De plus, les autorités ont nié ou minimisé leur responsabilité dans ces violences. Enfin, ces événements ont eu des conséquences durables sur leurs sociétés respectives, notamment la montée d’un sentiment anticolonial.