Le coût des denrées de grande consommation est devenu presque insupportable pour les Sénégalais. Le « Ceebu Jën », notre plat national est sérieusement menacé.
Les hausses des prix des denrées de première nécessité et produits de grande consommation enfoncent davantage le «Gorgoorlu» dans la «misère». Alors qu’il peine à relever tête à cause de l’impact de la pandémie de Covid-19 et des inondations, voilà que la cherté de la vie a fini d’installer une tension dans les poches et le panier de la ménagère.
Le panier de la ménagère étant fortement entamé, assurer les trois repas quotidiens relève de la croix et la bannière. Le riz, l’huile, la viande, le poisson, les margarines (et beurres – dont les pots de 500g sont passé de 800 à 1000 F CFA), les bouillons culinaires etc. et autres produits de grande nécessité ont également connu une hausse.
Le panier de la ménagère en subit les lourdes conséquences, lesquelles menacent notre « Ceebu Jën » (riz au poisson) national, inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco
Le « Ceebu Jën », ce délicieux plat national est devenu inaccessible pour le Sénégalais Lambda et risque de déserter les bols des familles à midi. Surtout, par rapport aux autres plats, plus « compétitifs »…
La majorité des Sénégalais (plus de 60 % de la population vit avec moins de deux dollars par jour) ont été durement frappés par la hausse du prix du riz, de l’huile et des légumes.
Pour le riz, les Sénégalais en consomment près de 800 000 tonnes par an, mais le pays n’en produit qu’entre 100 000 et 200 000 tonnes, le reste étant importé.
Et selon la dernière note de conjoncture relative à l’économie sénégalaise, publiée par la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) : «30% des sénégalais ne parviennent pas assurer les 3 repas quotidiens..