A un mois des élections législatives (31 juillet), l’espace public sénégalais est marqué par des frictions. La faute au rejet de la liste des titulaires de la principale coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi pour les prochaines échéances électorales. Un scénario qui a poussé les leaders de ce mouvement à inviter leurs militants à battre le pavé durant deux vendredi successifs entraînant ce 17 juin des heurts entre forces de l’ordre et manifestants.Dans l’espoir de ramener les uns et les autres à de meilleurs sentiments, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, a tenu à lancer un appel au calme à la classe politique sénégalaise :« Depuis des semaines, le monde observe le Sénégal. Notre pays doit continuer d’être un État de droit respectueux des libertés individuelles et collectives, de sa Constitution et des lois et attaché à son unité nationale. Discutons pour pacifier le champ politique ».