En 2018, 3,1 millions de décès dus aux maladies non transmissibles ont été dénombrés, soit une augmentation de 29,2 % par rapport aux 2,4 millions de décès survenus en 2005 des suites de ces maladies. Selon le rapport de suivi des progrès accomplis dans la lutte contre les maladies non transmissibles de l’année 2020, la réalisation des objectifs et des cibles convenus est lente, bien que des engagements politiques de haut niveau aient été pris. 71% de décès dans le monde et 45% au Sénégal sont causés par les MNT.
La mortalité prématurée due aux MNT (décès avant l’âge de 70 ans) représentait plus de 50 % des décès recensés dans certains États, notamment en Afrique du Sud (51 %), en Algérie (76 %), au Cap Vert (70 %), à Maurice (89 %), à Sao Tomé-et-Principe (55 %) et aux Seychelles (81 %). 
En effet, la région africaine est de plus en plus confrontée à la charge des MNT et des décès qui en découlent. Ce qui entraîne de graves conséquences socioéconomiques au niveau national et au niveau des ménages.
Alassane Mbengue, secrétaire général du ministère de la Santé et de l’action sociale assure que dans le dernier rapport de l’institution publié en 2022, quatre MNT majeures à savoir le cancer, le diabète, les cardio-vasculaires, les infections respiratoires chroniques sont à l’origine de 18% de la mortalité prématurée c’est-à-dire celle qui intervient entre 30 et 70 ans. 
Une réunion régionale des membres du personnel de l’OMS chargés de la lutte contre les MNT dans les bureaux de pays, dans les équipes d’appui technique multipays et au Bureau regroupe 47 pays membres de la zone Afro de l’OMS en charge de la lutte contre les maladies non transmissibles.
Il s’agira pour les pays de réfléchir sur les orientations de leurs plans d’action nationaux afin de progresser durablement vers la réalisation des neuf cibles volontaires fixées dans le Plan d’action mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles et de la cible.
D’après M. Mbengue, les MTN causent chaque année énormément de décès plus que le paludisme, la tuberculose et le VIH/ sida réunis. 
« La prévalence de ces maladies est très forte. C’est une préoccupation majeure pour l’ensemble de nos pays mais aussi pour l’OMS. Nous avons des experts de l’OMS à Genève et aussi certains partenaires qui nous accompagnent dans la lutte contre les MNT. Cette réunion nous permettra ensemble de faire le bilan au niveau de chaque pays mais plus globalement dans le cadre de notre zone, de définir en commun les meilleures stratégies qui nous permettraient de lutter plus efficacement contre les maladies non transmissibles », explique Alassane Mbengue.
Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’action sociale invite à un comportement sain qui aiderait à éviter ces maladies. Mieux, à bâtir des stratégies à l’échelle de la zone Afro, ce qui permettrait d’avoir des politiques et des plans efficaces en vue de préserver la vie des concitoyens et de les sauver contre le diabète, les cancers, les maladies chroniques

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