Besoin d’urgence vitale. Le Centre national de transfusion sanguine du Sénégal (Cnts) alerte sur le nombre de poches de sang manquantes pour atteindre le niveau de sécurité nécessaire pour répondre aux besoins en transfusions.

Selon les chiffres fournis par le professeur Saliou Diop, directeur du Cnts, chaque année, le Sénégal enregistre un gap de 60 mille poches de sang pour satisfaire la demande de la population afin de sauver des vies.

Pour le professeur, «la demande annuelle du Sénégal en sang est estimée à 170 mille poches. Seulement, 110 milles sont collectées sur l’étendue du territoire national en 2021». «Nous avons une population relativement jeune, plus de la moitié. Cependant, la culture de donner un peu de son sang n’est pas inscrite dans leur registre. Nous avons des demandes, les femmes dans les blocs d’accouchement en ont besoin, les accidentés de la route, les personnes vivant avec des pathologies chroniques. C’est un besoin et les jeunes doivent s’impliquer davantage sur les sensibilisations afin de régler l’autosuffisance en sang», déclare-t-il.

L’insuffisance des produits sanguins est surtout ressentie, selon le Cnts, dans les régions où les banques de sang hospitalières ne sont pas suffisamment outillées pour recruter un nombre suffisant de donneurs de sang. En 2021, seules 112 000 poches de sang ont été collectées. D’où un gap de 58 000 poches à combler malgré les efforts déployés au niveau de chaque région. Au niveau national, de manière générale, la situation reste encore préoccupante malgré les mobilisations collectives actives organisées au niveau national au cours de cette année.

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