Pour Mamadou Diop Ba, du centre  de conseil pour adolescents, la situation des mutations génitales féminines et des mariages d’enfants est alarmante dans la région de Sédhiou. Le taux  approximatif est estimé à 75% au moins à cause, dit-il, “des réalités culturelles et culturelles très ancrées dans les mentalités villageoises”.

C’est le souci d’éradiquer ces pratiques que le Réseau des Jeunes pour la Promotion de l’Abandon des Mutilations Génitales Féminines et des Mariages d’enfants a organisé une rencontre d’échanges avec les leaders d’opinion pour booster la sensibilisation.
Chefs religieux, bajenu nu gox, membres de la  société civile, journalistes, forces de défense et de sécurité, autorités administratives, politiques, ont échangé sur cette thématique pour réduire, voire abandonner définitivement ces pratiques aux conséquences sanitaires déplorables.
L’inspecteur régional de la jeunesse, Maïssa Ngom, a salué l’implication des structures comme le centre départemental pour l’éducation populaire et sportive (CDEPS) et du centre conseil pour adolescents ( CCA) qui travaillent d’arrache-pied dans le cadre de la sensibilisation des communautés.
C’est dans ce sens que Maodo Kandji Mbengue, membre du réseau, précise la mission du réseau qui consiste à traiter ces informations jugées sensibles pour les positiver dans l’optique d’amener les populations à saisir toute la portée sociale et économique de l’abandon des mutilations génitales féminines et des mariages d’enfants. 
Et Marietou Sylva, chargée du suivi évaluation au réseau, d’annoncer la mise en place d’un mécanisme opérationnel de protection des enfants, de prise en charge des cas avérés ou éventuels qui impliquerait tous les acteurs afin de repousser, d’éradiquer ces pratiques néfastes. 

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